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mercredi, 27 mai 2015 05:27

Crowdfunding ou financement participatif pour startups

Le crowdfunding est relativement nouveau en France. Appelé aussi financement participatif, ce phénomène est l’art de financer un projet par un grand nombre de personnes. Il est issu des Etats- Unis, et doit son avènement à la généralisation d’Internet et de la communication sur les réseaux sociaux. Le crowdfunding se développe très rapidement en France et dans le monde. Ainsi le financement participatif est estimé à 1.6 milliards de dollars dans le monde en 2012, et il devrait encore croitre de 80% par an pour les prochaines années.

 

Il existe quatre formes de crowdfunding :

Le crowdfunding de don, pratiqué par de nombreuses plateformes, il est le modèle d’origine. Il permet à des projets associatifs ou humanitaires de bénéficier de financements de la part de nombreux contributeurs.

Le crowdfunding contre une récompense, permet souvent de commencer la production d’un produit grâce à des achats anticipés de consommateurs.

Le crowdfunding de prêt, encore très marginal en France, il s’est déjà développé aux Etats- Unis, où les particuliers peuvent se prêter de l’argent entre- eux.

Le crowdfunding en actions, ou encore « equity crowdfunding », il concerne les entreprises et plus particulièrement les startups et PME en recherche de fonds. Ce modèle est donc appliqué à l’économie et vise une rentabilité. Les particuliers et professionnels peuvent ainsi investir dans des startups,et PME, et devenir actionnaires de ces dernières. L’objectif pour les investisseurs est de réaliser une plus- value lors de la revente des parts, après plusieurs années de détention. Plusieurs plateformes comme Particeep se sont positionnées sur ce modèle. Le site propose par exemple des solutions de crowdfunding sur- mesure et des outils innovants visant à apporter une réelle valeur ajoutée sur ce nouveau marché.

En France, le financement participatif pour les entreprises est très contraint par la législation (150 investisseurs maximum par projet…). Il ne concerne pas encore beaucoup d’entreprises, ni une part importante des levées de fonds réalisées dans le « early- stage ». Cependant des réformes sont attendues fin 2013 sur le sujet. Fleur Pellerin et François Hollande ont communiqué sur ces sujets lors des dernières Assises de l’Entrepreneuriat, et le crowdfunding fait déjà parler de lui à l’Assemblée Nationale.

Ainsi, le sujet devrait faire l’actualité de ces prochains mois. Cependant il devient urgent de légiférer sur le financement participatif afin de permettre aux plateformes françaises de se positionner sur ce nouveau marché, et également à l’international. Les Etats- Unis ont mis en œuvre le Jobs Act dès 2012, et certains des acteurs d’outre- manche tentent de percer sur le marché français encore en constitution.

 

Enfin, aussi variés que soient les modèles issus du financement participatif, ce nouveau mode de financement pourrait se placer en complément des acteurs actuels. Pour l’application aux startups, PME et le financement de projets en amorçage, le crowdfunding se révèle complémentaire de l’activité des Business Angels. Le sujet semble donc promis à un bel avenir.